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Il y a des groupes qui captent l’air du temps. Puis il y a Arcade Fire, qui le façonne. Depuis Funeral (2004), le collectif montréalais a bâti une œuvre monumentale, à la croisée du rock indé, de la grandiloquence orchestrale et d’une urgence viscérale. On les a comparés aux Talking Heads, à Springsteen, à U2 - mais Arcade Fire ne joue pas à être les héritiers de qui que ce soit. Ils sont eux-mêmes une bête rare : un groupe qui pense en grand sans jamais perdre son âme.
Leur ascension fulgurante commence avec Funeral, un album hanté par la perte, porté par des hymnes cathartiques (Wake Up, Rebellion (Lies)). Puis vient Neon Bible (2007), plus sombre, plus prophétique (..…)
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⇥ 𝗟𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗔𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗘𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗔𝗹𝗯𝘂𝗺𝘀 !!
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Leur ascension fulgurante commence avec Funeral, un album hanté par la perte, porté par des hymnes cathartiques (Wake Up, Rebellion (Lies)). Puis vient Neon Bible (2007), plus sombre, plus prophétique (..…)
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